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Les mères qui meurent sont-elles des mères comme les autres ?


Les mères qui meurent sont-elles des mères comme les autres ? On a beau jeu de rappeler que tout est éphémère. Mais on oublie les dieux, les acteurs de cinéma et les mères… La question essentielle, sur laquelle butent penseurs et philosophes depuis que le monde est monde, subsiste, intemporelle et absolue, extravagante et dérangeante : au contraire de l’éphémère, l’effet-mère est-il éternel ? Joseph Paradis vit ordinairement sa vie par procuration à travers le cinéma. À la mort de sa mère, il ressent d’abord de l’irritation (il déteste que les choses changent) avant d’éprouver une douleur aussi surprenante qu’inconsolable. Avec la complicité de ses amis – Clara, apprentie thanatopractrice, Dédé, livreur de surgelés, et Flore, qui accepte, pour l’occasion, de suspendre ses tentatives quotidiennes et désespérément vouées à l’échec de se noyer dans sa cabine de douche – il décide de conserver le corps de sa mère dans son appartement à l’intérieur d’un congélateur, comme cela pourrait se produire dans un film. C’est l’avantage du cinéma sur la vraie vie : les morts restent vivants… Editions du Lau

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